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17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 10:41

“Qu’ils soient parfaitement un” (Jean 17.23).

Dans le Nouveau Testament, quelle que soit l’image qui décrit l’Église, nous pouvons observer que ce qui caractérise chacune de ces images c’est qu’elle contient l’idée de communion, d’unité, de cohésion, d’amour mutuel.
En effet les pierres sont jointes les unes aux autres pour former un édifice, les brebis forment un troupeau, rassemblées autour du berger, les membres du corps fonctionnent dans la coordination et la soumission à la tête (Christ), la fiancée soupire avec intensité à retrouver son fiancé, l’amour qu’elle a pour lui l’empêche de se disperser après toutes sortes d’objectifs.

Ce qui fait la force, la vigueur, la santé d’une Église c’est la communion sincère et véritable qui unit ses membres. Voilà pourquoi les exhortations à l’unité, à la communion, à l’amour fraternel abondent dans toutes les épîtres. Voilà pourquoi, Jésus a fait de cette nécessaire unité, cette prière spéciale, citée ce jour !
Voilà pourquoi c’est toujours sur ce point particulier que l’adversaire travaille afin de semer la zizanie entre les frères et sœurs.
Quand l’Église est unie, elle est forte! Regardez comment la prière d’une Église unie dans Actes 4 :23/30 est suivie d’une puissante effusion de l’Esprit.
Sachant cela l’ennemi a inventé mille et une ruses pour diviser les croyants, et malheureusement, il a souvent réussi, travaillons à conserver l’unité par le lien de la paix !

La force de l’Église ne repose pas prioritairement sur l’onction des ministères (quoique ce soit important), sur la manifestation des charismes (qui sont une bénédiction), sur son organisation, mais elle repose avant tout sur la communion fraternelle, sur l’unité de cœur des membres entre eux.
Si dans une Église certains membres ne saluent pas les autres membres, ou le font d’une manière formaliste, les meilleures prédications et les plus beaux dons seront souvent inopérants. L’absence de communion véritable peut être masquée par des sourires en coin, par des bonjours conventionnels, par des oui frère, oui sœur… mais si le cœur n’y est pas, tous ces emplâtres ne suffisent pas à régler le drame de la division, et donc enlèvent à l’Église une partie de sa force.

La réalité c’est que nous avons besoin les uns des autres, la réalité c’est que nos différences sont des occasions de nous bénir les uns les autres, la réalité c’est que la perfection n’est pas plus chez les autres que chez moi, la réalité c’est que guérir de nos divisions est plus important que n’importe quel crédo.
 

Une question pour ce jour :

Chacun de nous peut juger l’Église et dire : “Elle a peu de puissance, peu de force, peu de résultats dans son témoignage…”. Mais la seule question que nous devons nous poser est : “Quelle est la profondeur de mon amour pour mes frères et sœurs ?” Car là où réside la véritable communion fraternelle, là réside le secret de la force de l’Église.

Paul Calzada

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